Ce matin, l’Hôtel Rapotchombo, vestige emblématique du Libreville d’antan, a été démoli. Un acte fort, lourd de symbole, qui marque une étape supplémentaire dans la volonté du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, de redonner à la capitale gabonaise son éclat d’autrefois.
Une promesse tenue, un engagement assumé
Ce n’est pas un simple bâtiment que les pelleteuses ont abattu aujourd’hui. C’est un pan entier de mémoire urbaine que le chef de l’État s’est engagé à restaurer, non par nostalgie, mais par ambition. Celle d’un Gabon réconcilié avec son patrimoine, un Gabon tourné vers l’avenir sans renier ce qui a fait sa grandeur.
Devant les populations mpongwè de Glass, celles de Lalala et tous les amoureux du Libreville d’hier, le Président-candidat avait promis de reconstruire tous les hôtels de prestige qui faisaient autrefois la fierté de la ville. L’Hôtel Rapotchombo en faisait partie. Il avait perdu de sa superbe, rongé par le temps, vidé de son âme, et menaçait même la sécurité des riverains tant ses murs étaient fragilisés.
Un geste fort, au-delà du symbole
“Ce n’est pas la nostalgie qui nous guide, mais la volonté de bâtir”, affirmait récemment le Chef de l’État. En cassant l’ancien pour mieux bâtir le nouveau, Brice Clotaire Oligui Nguema rappelle à tous qu’une transition réussie s’appuie aussi sur des fondations solides – au propre comme au figuré. L’hôtel sera reconstruit, mais cette fois avec une vision : celle d’un pôle d’attractivité moderne, ancré dans l’héritage architectural gabonais.
Le compte à rebours a commencé
Désormais, les regards sont tournés vers le chantier à venir. Combien de temps avant que les premières pierres du nouveau Rapotchombo soient posées ? Le pari est lancé. L’action remplace les discours, la volonté du bâtisseur en chef s’impose.
Car ici, contrairement à ceux qui ont détruit les institutions, la démocratie et l’espoir d’un peuple, Oligui Nguema construit. Il bâtit sur les ruines, relève ce que d’autres ont laissé tomber, rend au peuple ce qui lui appartient. Il ne s’agit pas seulement de murs, de béton ou de tuiles. Il s’agit de dignité retrouvée.
