En marge de la 32ᵉ Assemblée annuelle d’Afreximbank, le Gabon fait un pas de géant dans la mise en œuvre de sa stratégie de valorisation locale de ses ressources minières. En effet, deux importants accords financiers ont été paraphés avec l’institution bancaire panafricaine, pour un montant global de près de 1 712 milliards de FCFA.
Le principal protocole d’entente concerne une enveloppe de 3 milliards de dollars US, soit environ 1 600 milliards de FCFA, destinée à la réalisation de projets structurants : développement des capacités locales de transformation du manganèse, renforcement du réseau énergétique national et mise en service d’une nouvelle liaison ferroviaire.
À cela s’ajoute un second financement de 200 millions d’euros, soit près de 112 milliards de FCFA, pour l’édification de trois centrales électriques à Libreville, Port-Gentil et Lambaréné. Ces installations permettront une augmentation significative de la capacité énergétique du pays, estimée à 300 mégawatts, condition sine qua non pour asseoir une industrialisation durable.
Précisions que la délégation gabonaise, était conduite par le Ministre d’État Henri-Claude Oyima, en charge de l’Économie, des Finances et de la Dette, comprenait également les ministres Gilles Nembe (Mines), Philippe Tonangoye (Énergie) et Louise Ovono (Planification).
Ce partenariat s’inscrit dans la droite ligne de la vision impulsée par le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui entend faire de la transformation locale des minerais une priorité nationale.
L’objectif à terme : anticiper la mise en exploitation de sites stratégiques comme Belinga ou Baniaka, et assurer d’ici janvier 2029 une véritable mutation industrielle autour du secteur extractif. C’est aussi une réponse concrète à ceux qui critiquent de manière maladroite les déplacements à l’étranger du Numéro Un Gabonais.