Une rumeur infondée, amplifiée sur les réseaux sociaux et relayée sans vérification par certains médias dont le professionnalisme laisse vraiment à désirer, fait état de la saisie de 150 véhicules à usage de taxi en provenance du Cameroun par les autorités gabonaises. Cette allégation, dénuée de tout fondement, relève d’une tentative manifeste de désinformation.
À ce jour, aucun afflux massif de taxis camerounais n’a été enregistré par les services compétents. Les services douaniers, en coordination avec les forces de sécurité, assurent un contrôle strict aux frontières, conformément aux procédures en vigueur. Il est donc irréaliste de prétendre qu’un tel convoi ait pu franchir les frontières sans déclencher les dispositifs réglementaires, c’est simplement ridicule.
Cette campagne mensongère semble viser un objectif précis : discréditer la politique de souveraineté dans le secteur des transports urbains, notamment à travers le projet Taxi Gab, initié par les plus hautes autorités de la Transition en tête desquelles le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État. Ce modèle, fondé sur une volonté de nationalisation progressive et structuré autour de l’intérêt national, incarne la vision économique du Chef de l’État.
Le moment choisi pour propager cette fausse information ne saurait être anodin. Alors que le peuple gabonais s’apprête à tourner une page décisive de son histoire avec l’investiture du Président élu et l’entrée dans la Cinquième République, ces manipulations apparaissent comme des tentatives de diversion visant à fragiliser l’unité nationale, et à dénaturer le véritable débat qui est celui du choix à la majorité absolue du peuple Gabonais.
Dans ce contexte, les citoyens sont appelés à faire preuve de discernement, et les professionnels des médias à exercer leur mission avec rigueur et responsabilité. Les auteurs de ces intoxications doivent cesser immédiatement toute manœuvre de division, notamment entre le Gabon et le Cameroun, deux pays liés par une fraternité historique.
La Transition gabonaise touche à son terme. Aucun mensonge ne freinera la marche d’un peuple déterminé à restaurer sa dignité et à reconquérir pleinement sa souveraineté.