À peine investi, le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema poursuit la structuration des institutions de la Transition. Ce lundi 5 mai 2025, Guy Rossatanga-Rignault, secrétaire général de la présidence, a officialisé la désignation de Séraphin Moundounga comme vice-président de la République, conformément aux prescriptions de la Loi fondamentale adoptée le 19 décembre 2024.
Cette nomination s’inscrit dans la trajectoire enclenchée vers un retour effectif à l’ordre constitutionnel, amorcé avec la prestation de serment du chef de l’État le 3 mai. Elle a pour objectif de consolider l’architecture institutionnelle et à renforcer la légitimité politique du pouvoir exécutif, dans un contexte de refondation républicaine.
Fonction prévue par la Constitution, la vice-présidence occupe une place centrale dans le dispositif étatique. Elle confère à son titulaire un rôle d’appui au Chef de l’État, avec la possibilité d’assurer certaines représentations officielles, d’assurer la coordination de missions transversales ou d’exercer l’intérim en cas d’empêchement temporaire du chef de l’État. La nomination de Séraphin Moundounga à cette fonction stratégique témoigne d’une volonté de consolider la gouvernance et d’asseoir durablement la stabilité institutionnelle.
Ancien ministre de la Justice et ex-président du CESE, Séraphin Moundounga est reconnu pour son attachement à l’éthique publique. Son retrait de la vie politique sous le régime précédent, consécutif à sa dénonciation des irrégularités électorales en 2016, avait renforcé son image d’homme de conviction.
Son retour aux plus hautes responsabilités apparaît aujourd’hui comme une option nécessaire, alliant expérience, rigueur et engagement pour un État plus transparent et équitable.