À quelques jours du scrutin présidentiel prévu pour ce samedi 12 avril 2025, un sondage exclusif publié par Africa 24, en partenariat avec l’agence Africametrics et le cabinet international Opinionway, vient confirmer une tendance lourde : Brice Clotaire Oligui Nguema domine nettement la course à la présidence.
Une intention de vote écrasante pour le président candidat
Réalisé entre le 29 mars et le 5 avril 2025 auprès d’un échantillon représentatif de 1 026 personnes âgées de 18 ans et plus, ce sondage conforme aux normes ISO dévoile les intentions de vote des Gabonais :
• Brice Clotaire Oligui Nguema (Rassemblement des Bâtisseurs) : 80 %
• Alain Claude Bilié-By-Nze : 10 %
• Autres candidats (Iloko, Lapensée, etc.) : moins de 3 % chacun
Oligui Nguema, favori incontestable
Avec 80 % des intentions de vote, le président de la Transition apparaît comme le grand favori du scrutin à un seul tour. Cette performance reflète à la fois la popularité de sa gouvernance depuis le 30 août 2023, et l’efficacité de sa campagne, notamment sur le terrain, au contact des populations de l’intérieur du pays.
Bilié-By-Nze : l’alternative politique la plus crédible
Avec 10 %, Alain Claude Bilié-By-Nze se positionne comme le principal adversaire de la majorité sortante, incarnant une forme d’alternance, même si l’écart semble difficile à combler dans les quelques jours restants.
Une opposition éclatée
Les autres candidats engagés dans la course, tels que Thierry Iloko, Raymond Lapensée ou encore Fabrice Ella Missang, peinent à dépasser la barre des 3 %, signe d’une fragmentation de l’opposition et d’une adhésion populaire limitée à leurs projets de société.
Une dynamique électorale favorable au pouvoir en place
À la lumière de ces chiffres, Brice Oligui Nguema semble bénéficier d’une dynamique électorale solide, renforcée par une présence constante sur le terrain, une maîtrise des enjeux économiques, et une stratégie de communication structurée, comme l’a montré son passage remarqué dans l’émission « Un candidat, un projet ».
À trois jours du scrutin, sauf retournement majeur, le président candidat apparaît en position de force pour remporter une large majorité dès le premier tour.