Devant une foule en liesse rassemblée au stade de l’Amitié sino-gabonaise ce samedi 3 mai, le Président élu de la République Gabonaise Brice Clotaire Oligui Nguema a officiellement accédé à la magistrature suprême en tant que premier président de la 5e République. Un moment chargé d’émotion et de symboles, marqué par une volonté ferme de rompre avec les pratiques qui ont fragilisé l’État.
Dans un discours intense prononcé sur un ton grave et sur fond d’engagement, le nouveau chef de l’État a affiché sans détours sa détermination à éradiquer l’impunité, à combattre la corruption et à réformer une administration souvent accusée d’inefficacité. « Il est temps d’en finir avec l’indulgence envers les dérives du passé », a-t-il lancé, appelant à une gouvernance fondée sur la justice et le mérite.
Se référant à des principes moraux et spirituels, il a affirmé avec force que l’élévation de la nation passerait par la restauration d’un ordre juste et équitable. Cette déclaration donne le ton d’un mandat placé sous le sceau de la moralisation de la vie publique.
Souhaitant rassembler l’ensemble du peuple gabonais, y compris la diaspora, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a rendu hommage aux bâtisseurs de la nation et tendu la main aux différentes forces vives du pays, des leaders communautaires aux responsables religieux. Son message : tourner la page des divisions pour construire un avenir commun.
Portée par des axes clairs : transparence, rigueur, efficacité et unité, cette 5e République se veut le socle d’une transformation profonde de l’État. Un nouveau chapitre s’ouvre ainsi pour le Gabon, avec la promesse d’un redressement à la fois institutionnel et moral.