Le Conseil supérieur de la magistrature s’est réuni cette semaine sous la présidence du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui assure également la présidence de cette haute institution. Fidèle à son rôle de garant de l’indépendance de l’appareil judiciaire, le Président de la République a dirigé les travaux de ce tour de table qui a rassemblé les plus hautes autorités de la magistrature gabonaise.
Au cours de cette session, plusieurs questions majeures liées au fonctionnement des juridictions ont été débattues, parmi lesquelles l’amélioration du service public de la justice, l’organisation interne des cours et tribunaux ainsi que les conditions de travail des magistrats. Ces échanges ont permis d’identifier les défis prioritaires et de recueillir les propositions et recommandations des responsables des hautes juridictions, dans la perspective de bâtir un système judiciaire plus efficace et plus crédible.
Dans son intervention, le Président Oligui Nguema a rappelé avec fermeté l’importance d’une justice équitable, accessible et respectueuse des droits de chaque citoyen. Il a souligné que la justice ne doit pas seulement être rendue, mais également être perçue comme impartiale et indépendante, car elle constitue le socle de l’État de droit et de la démocratie.
Cette orientation s’inscrit pleinement dans le projet de société du Chef de l’État, qui, au pilier 6, affirme qu’une justice efficace est essentielle pour garantir l’État de droit, protéger les citoyens et favoriser un environnement économique stable et attractif pour les investissements. En ce sens, le Conseil supérieur de la magistrature apparaît comme un instrument de gouvernance et de réforme incontournable pour accompagner la modernisation du pays.
Par cette session, le Chef de l’État a réaffirmé son engagement à faire du système judiciaire gabonais une institution solide, crédible et au service des citoyens, condition indispensable pour renforcer la confiance entre la justice, les justiciables et les acteurs économiques.