Depuis quelques heures, les réseaux sociaux sont le théâtre d’une rumeur persistante, affirmant que le Gabon mènerait des investigations contre l’agence immobilière de Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, dans le cadre d’une supposée affaire de « Biens mal acquis ». Une information totalement dénuée de fondement, selon des sources proches du gouvernement gabonais.
Relayée notamment par l’activiste Marcus Garvey, cette affirmation ne repose sur aucune base factuelle. À ce jour, aucun dossier judiciaire en cours au Gabon ne cible Dominique Ouattara, ni son époux, ni encore les structures économiques auxquelles elle est liée.
Les autorités gabonaises démentent formellement l’existence d’une quelconque instruction, directe ou indirecte, visant le couple présidentiel ivoirien. Selon des observateurs, cette rumeur s’inscrit dans une dynamique de désinformation dont l’objectif semble être de semer le trouble dans les relations entre les deux pays.
Dans un climat sous-régional particulièrement sensible, où la lutte contre la corruption est parfois détournée à des fins politiques, ce genre de publication malveillante peut porter atteinte à la stabilité diplomatique. Elle apparaît, selon plusieurs analystes, comme une tentative délibérée de saper les liens d’amitié entre Libreville et Abidjan.
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, demeure attaché au respect mutuel entre nations africaines et à la consolidation des rapports historiques avec la Côte d’Ivoire. Aucune action de son gouvernement ne saurait être interprétée comme hostile à un pays frère.
Face à cette manipulation manifeste, les autorités appellent la population à la prudence et invitent les médias à redoubler de rigueur dans le traitement de l’information. Une exigence d’autant plus importante à l’ère du numérique, où une rumeur peut, en quelques heures, compromettre des années de diplomatie.