Alors qu’un récent rapport de l’agence Bloomberg a dépeint le Gabon comme un État « au bord de la faillite », le gouvernement vient d’apporter ce que l’on peut qualifier de réponse sèche, ferme et indiscutable, fondée sur des faits et non sur des spéculations.
Contrairement au portrait alarmiste relayé par certains médias internationaux, le pays se porte bien financièrement parlant pour preuve, le Gabon continue bel et bien d’honorer ses engagements financiers, confirmant une trajectoire de stabilité maîtrisée.
En effet, dans le prolongement du règlement de 28,3 milliards de francs CFA versés ces dernières semaines à plusieurs institutions financières internationales, les autorités ont procédé à de nouveaux paiements ce jour, notamment auprès des partenaires multilatéraux. Les montants réglés sont les suivants :
Agence Française de Développement (AFD) : 8 milliards FCFA ; Banque Africaine de Développement (BAD) : 2 milliards FCFA ; Banque Islamique de Développement (BID) : 3 milliards FCFA
Ces opérations, bien loin de l’image d’un pays en déroute financière, traduisent la volonté du Gabon de rétablir la confiance, de maintenir la crédibilité internationale de l’État et de redresser progressivement les équilibres macroéconomiques.
Au cœur de cette dynamique se trouve la méthode prônée par le Président de la République, Chef de l’État, et du Gouvernement, Son Excellence, Brice Clotaire Oligui Nguema : un pragmatisme assumé, une gestion réaliste des finances publiques et un refus de céder à la logique des « bonnes notes » obtenues par complaisance auprès des agences de notation.
L’objectif n’est pas d’acheter une image, mais de construire une réalité économique solide, fondée sur l’assainissement budgétaire, la transparence et un dialogue renouvelé avec les partenaires internationaux.
Face aux analyses complètement déconnectées de la réalité de certaines publications étrangères, le Gabon oppose un langage simple : celui des actes, des chiffres et de la solvabilité démontrée.
Une manière claire de rappeler que la crédibilité d’un État ne se décrète pas dans les salles de rédaction, mais se constate dans sa capacité à honorer ses engagements.










